Ma femme se couchait toujours en chien de fusil. De toute évidence, elle se refusait. Du moins n'était ce pas sans grande difficulté que je pouvais l'amener à des rapports charnels. Je chuchotais à son oreille : « Nous sommes mariés. L'acte en soi est très naturel. Tu devrais y prendre plaisir. »
Elle me répondait en caressant mes joues de ses lèvres : « Mais je veux tout te donner ! »
J'avais beau faire, son corps restait invariablement froid et sec. Je devais alors prendre le parti de l'embrasser doucement, avec patience, en glissant ma langue au plus intime d'elle-même. Puis, je la pénétrais lentement ; elle me prenait alors par les épaules en disant d'une voix très faible, proche des larmes : « Je t'aime. »
Comment un être aussi doux qu'elle a pu en arriver là !
ahhh et la suite quel suspens ! vous auriez pu plus citer ;)
RépondreSupprimerDésolé, mais dans le livre, la scène s'arrête là.
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