Alessandro Piperno, dernier lauréat du prix Strega, publie en 2005 son premier roman Avec les pires intentions. Rejeton de la bourgeoisie juive romaine, le narrateur Daniel Sonnino, personnage inspiré de Portnoy, raconte son héritage familial et ses déboires amoureux. Dans la scène suivante, Daniel se retrouve en tête à tête avec Giorgio, un ami d'autrefois. Une occasion d'évoquer le souvenir de Gaia, objet d'un amour platonique.
- Tu es une merde, Daniel.
- Sache que j'ai rencontré Diamante récemment et qu'elle m'a demandé de tes nouvelles : "Tu as revu le pétomane ?" Et je me suis mis à rire, parce que j'ai le sens de l'humour...
- Quel salaud...
- D'accord, tu as raison, ce n'était pas la peine de ressortir cette histoire. Mais c'est toi qui as commencé après tout. C'est toi qui as évoqué les fantômes. C'est toi qui as ouvert les tiroirs. Tu sais, passé un certain âge, il vaut mieux les garder fermés ces foutus tiroirs ! Et si tu veux savoir ce que je pense, je te dirai que Gaia n'avait pas le droit...
- Pas le droit de quoi ? Tu peux me le dire ? Elle n'avait pas le droit de baiser, de tailler des pipes ?...
- Eh bien, ç'aurait été plus gentil de le faire avec un seul à la fois. Au fond, elle n'avait que quatorze ans.
- Tu voulais tuer une fille qui faisait des pipes à quatorze ans ? C'est ça que tu essaies de me dire ? Tu veux me dire que si elle avait attendu deux ans de plus, alors tu aurais compris ? Tu veux dire que si elle avait été plus grande tu aurais approuvé ?
- Mais non, voyons, dit comme ça, ça n'a pas de sens... Et puis arrête avec cette histoire, je ne voulais tuer personne !
- La vérité c'est que certaines filles précoces il faudrait les glorifier. Allons Daniel, ça n'est pas un crime de tailler une pipe. C'est un plaisir de le faire et, si tu tiens à le savoir, c'est encore mieux de se le faire faire. Nous ne sommes pas en Iran. Notre constitution autorise qui en a envie à faire ou à se faire faire une pipe...
24 juin 2013
16 juin 2013
Irvine Welsh
En 1993, Irvine Welsh secoue le paysage littéraire britannique avec Trainspotting, son premier roman. En 2002, l'écrivain publie Porno. On y retrouve les mêmes personnages, dix ans plus tard. Il n'est pas du tout certain que la traduction rende parfaitement compte de la version originale écrite en anglais populaire et argotique, parlé dans les bas quartiers de Glasgow. De nombreuses scènes auraient pu illustrer ce site. Dans celle choisie ici, Simon ramène chez lui son amie Nikki après une séance de natation et un repas au restaurant.
Je ne pense qu'à une chose, la ramener chez moi, l'image de son corps parfait dans son maillot rouge bouillonne tellement dans mon esprit que j'ai du mal à parler, ou même à penser à ma combine. Et elle n'est pas timide. Sur la banquette arrière du taxi, elle ouvre ma braguette, glisse la main dans mon fute et me roule une pelle avec une déconcertante férocité. A un moment, ses dent me mâchonnent la lèvre inférieure et la douleur devient si intense que je manque hurler et la repousser.
On s'arrête, on paie le chauffeur et ma braguette est toujours ouverte quand on monte les escaliers, où elle défait ma ceinture. Je lui retire son cardigan par-dessus sa tête et soulève son t-shirt pour arracher son soutien-gorge. Sur le palier, on s'entredéchire et la porte d'en face s'ouvre, et le gars genre pédophile qui vit encore chez sa mère nous regarde puis referme brusquement. Je fourrage dans ma poche à la recherche de mes clés, je fais entrer Nikki qui baisse son jean noir en velours, mon fute tombe au sol, on est dans l'appart et on claque la porte derrière nous. Je lui enlève son jean et sa culotte blanche en dentelle et je lèche sa chatte au léger goût de chlore, laisse ma langue l'explorer puis lui suce le clitoris. Je sens ses ongles s'enfoncer dans ma nuque, dans mon visage et j'ai du mal à respirer mais elle me repousse, se retourne sans que je lâche prise sur sa touffe parfumée, et elle cherche à atteindre ma bite. Sa langue s'y dépose en petits coups électriques, puis elle l'enserre dans sa bouche. Cette impasse se prolonge encore quelque temps puis on se sépare d'instinct, nos regards se croisent et tout devient trouble, ralenti comme dans un accident de la route. Nos mains avides parcourent nos corps, reflètent les caresses patientes et quasi médicales de l'autre. Je sens chaque muscle, chaque tendon sous sa peau douce comme la plume, et elle m'explore comme si ma chair se détachait peu à peu de mes os.
On se chauffe, elle me plaque au sol avec la puissance incroyable de ses cuisses si trompeusement minces. Elle attrape ma queue et la frotte contre sa chatte avant de s'y empaler millimètre par millimètre. On baise avec lenteur jusqu'à atteindre l'instant. Puis on chancelle jusqu'au lit où on s'allonge sur la couette. Je tends le bras vers la table de nuit et attrape un sachet de coke. Elle refuse au début mais je fais deux rails, roule Nikki sur le ventre et sèche avec un coin de la couette le creux de ses reins moites de sueur. J'étouffe presque devant la beauté de ce cul sous mes yeux, dépose une ligne de coke sur ce carré de peau au bas de sa colonne vertébrale et sniffe. Mon doigt glisse entre ses fesses jusqu'à la moue inversée de son anus, elle se tend un peu, puis je descends vers son vagin trempé. Quand la coke me traverse comme le train de Norwich dans Hackney Downs, je suis de nouveau en elle, elle s'agenouille et pousse fort contre mon aine.
- Sniffe... je halète en montrant l'autre rail sur la table de nuit.
- Je prends...pas... de...cette...merde...elle souffle en se tortillant comme un serpent et s'enfonçant sur ma queue avec une énergie féroce et un contrôle spendide.
- Allez, mets-t'en une dose, putain, je hurle et elle tourne la tête vers moi, un air de lubricité épuisée sur le visage.
- Oh, Simon...
Elle attrape le billet et sniffe tandis que je la baise, je ralentis pour lui permettre d'ingurgiter la ligne puis je m'y remets aussi fort que je peux, les mains autour de sa fine taille; le serpent arqué devient soudain rigide, nos deux corps comme un piston, et on crie à l'unisson en jouissant.
Je ne pense qu'à une chose, la ramener chez moi, l'image de son corps parfait dans son maillot rouge bouillonne tellement dans mon esprit que j'ai du mal à parler, ou même à penser à ma combine. Et elle n'est pas timide. Sur la banquette arrière du taxi, elle ouvre ma braguette, glisse la main dans mon fute et me roule une pelle avec une déconcertante férocité. A un moment, ses dent me mâchonnent la lèvre inférieure et la douleur devient si intense que je manque hurler et la repousser.
On s'arrête, on paie le chauffeur et ma braguette est toujours ouverte quand on monte les escaliers, où elle défait ma ceinture. Je lui retire son cardigan par-dessus sa tête et soulève son t-shirt pour arracher son soutien-gorge. Sur le palier, on s'entredéchire et la porte d'en face s'ouvre, et le gars genre pédophile qui vit encore chez sa mère nous regarde puis referme brusquement. Je fourrage dans ma poche à la recherche de mes clés, je fais entrer Nikki qui baisse son jean noir en velours, mon fute tombe au sol, on est dans l'appart et on claque la porte derrière nous. Je lui enlève son jean et sa culotte blanche en dentelle et je lèche sa chatte au léger goût de chlore, laisse ma langue l'explorer puis lui suce le clitoris. Je sens ses ongles s'enfoncer dans ma nuque, dans mon visage et j'ai du mal à respirer mais elle me repousse, se retourne sans que je lâche prise sur sa touffe parfumée, et elle cherche à atteindre ma bite. Sa langue s'y dépose en petits coups électriques, puis elle l'enserre dans sa bouche. Cette impasse se prolonge encore quelque temps puis on se sépare d'instinct, nos regards se croisent et tout devient trouble, ralenti comme dans un accident de la route. Nos mains avides parcourent nos corps, reflètent les caresses patientes et quasi médicales de l'autre. Je sens chaque muscle, chaque tendon sous sa peau douce comme la plume, et elle m'explore comme si ma chair se détachait peu à peu de mes os.
On se chauffe, elle me plaque au sol avec la puissance incroyable de ses cuisses si trompeusement minces. Elle attrape ma queue et la frotte contre sa chatte avant de s'y empaler millimètre par millimètre. On baise avec lenteur jusqu'à atteindre l'instant. Puis on chancelle jusqu'au lit où on s'allonge sur la couette. Je tends le bras vers la table de nuit et attrape un sachet de coke. Elle refuse au début mais je fais deux rails, roule Nikki sur le ventre et sèche avec un coin de la couette le creux de ses reins moites de sueur. J'étouffe presque devant la beauté de ce cul sous mes yeux, dépose une ligne de coke sur ce carré de peau au bas de sa colonne vertébrale et sniffe. Mon doigt glisse entre ses fesses jusqu'à la moue inversée de son anus, elle se tend un peu, puis je descends vers son vagin trempé. Quand la coke me traverse comme le train de Norwich dans Hackney Downs, je suis de nouveau en elle, elle s'agenouille et pousse fort contre mon aine.
- Sniffe... je halète en montrant l'autre rail sur la table de nuit.
- Je prends...pas... de...cette...merde...elle souffle en se tortillant comme un serpent et s'enfonçant sur ma queue avec une énergie féroce et un contrôle spendide.
- Allez, mets-t'en une dose, putain, je hurle et elle tourne la tête vers moi, un air de lubricité épuisée sur le visage.
- Oh, Simon...
Elle attrape le billet et sniffe tandis que je la baise, je ralentis pour lui permettre d'ingurgiter la ligne puis je m'y remets aussi fort que je peux, les mains autour de sa fine taille; le serpent arqué devient soudain rigide, nos deux corps comme un piston, et on crie à l'unisson en jouissant.
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