8 sept. 2013

Guillaume Dustan

Les romans de Guillaume Dustan ont été des électrochocs dans le paysage littéraire français des années 90. Dans ma chambre, son premier roman, en réalité un récit autobiographique, est publié en 1996.


A huit heures dix il sonne. J'ouvre la porte. Il a l'air bien excité. Je fais demi-tour. Je croise mes poignets pour qu'il attache les menottes à la grosse laisse qui me pend dans le dos. Clic. Je commence à bander. Il entre, il ferme la porte derrière lui, je me suis déjà mis à genoux face à son paquet, j'ouvre la bouche au maximum, c'est difficile à cause du cuir de la cagoule, il descend sa braguette à toute vitesse, sort sa bite à demi bandée. J'en profite pour l'avaler à fond, jusqu'au pubis. Je tète. Il grossit vite. Ça m'oblige à reculer mais je reviens dessus et comme je suis bien excité j'arrive à tout prendre jusqu'à ce que j'aie son gland derrière la glotte, je le branle comme ça en fond de gorge en respirant comme je peux par le nez, je bave un maximum.

Ça fait cinq bonne minutes que je pompe, je commence à redescendre. Je me mets à sucer plus mollement, je vais le long de sa queue, je suce seulement le gland. Pas longtemps parce qu'il m'attrape par le haut de la cagoule et qu'il me force à le pomper à nouveau bien à fond. Ça me réexcite aussi sec. Au bout d'un moment il me tire la tête en arrière. Il me regarde d'en haut. Petite salope ! Il me crache dessus. Wow ! Je suis tellement content que ça démarre aussi bien que je fais un truc que je ne fais pas d'habitude parce que je trouve que c'est sale mais là j'en ai envie pour bien montrer qui est qui ce soir. Je me baisse et je commence à lui lécher les pompes. En même temps j'écarte les jambes et je me cambre à fond pour bien offrir mon cul. Je sais que c'est une vision assez sympa : au centre de mon cul, poilu sauf la raie qui est rasée de frais, les couilles et le bout rose fluo du gode qui émerge de mon trou, retenus par la lanière de mon string en cuir. Plus haut il peut voir mes mains attachées à la laisse au milieu de mon dos, plus haut encore le collier de chien en cuir autour de mon cou, l'arrière lacé de la cagoule. Je n'ai pas mis mes chaps pour avoir l'air plus vulnérable, mais j'ai mes rangers avec des grosses chaussettes marron en synthétique un peu trash roulées au-dessus.

Il me claque le cul. Quand ça devient trop fort je remonte lui bouffer les couilles et le sucer. Il m'arrête, il me pousse à terre, il est un peu brusque mais tant pis, ce n'est pas le moment de faire des remarques, il m'attrape par le cou, il me tire vers la chambre. J'avance comme je peux, moitié sur les genoux, moitié en rampant. Il en profite pour me claquer le cul, vraiment fort. Arrivés à la chambre, il me prend par les épaules, me jette sur le lit, je me mets en position, torse sur le bas du lit toujours à genoux cul en l'air, non, ce n'est pas ce qu'il veut, il me fait monter sur le lit, je me remets en position, rangers bien écartées dans le vide, je baisse mon cul pour qu'il ne soit pas trop haut pour sa bite, pendant ce temps il va chercher une capote, il se la met, il me claque le cul deux trois fois, il écarte la lanière du string, le gode commence à sortir de lui-même, il pousse dessus pour le remettre à fond une fois, deux fois, et puis il le vire, il le jette sur le lit, il rentre sa grosse bite à la place et il me baise comme une reine.

On ne le refait jamais. Je trouve que ce serait nase de lui refaire exactement le même coup donc j'attends qu'il me le propose. Il ne le fait pas.

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